La Tour Eiffel
























La Tour Eiffel



























La Tour Eiffel





Le monument le plus connu dans le monde (317 mètres, 10 100 tonnes). Erigée par Gustave Eiffel en 1889 pour l'Exposition Universelle dont elle fut la vedette. Informations, rappels historiques et techniquesà tous les étages, vitrine-bureau de Gustave Eiffel au 3e étage.




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Gustave N&B1832 : naissance de Gustave Eiffel le 15 décembre à Dijon. Sa famille était originaire de Rhénanie et s'était établie à Paris au début du XVIIIème siècle comme maitre tapissier en changeant le nom de Boenickhausen contre celui d'Eiffel, en souvenir du plateau d'Eifel près de Cologne. Son père, Alexandre, s'engagea dans l'armée napoléonienne en 1811 à l'age de 16 ans avant de devenir secrétaire à l'intendance militaire à Dijon en 1823 où il épousa, en 1824, Catherine Moineuse, femme d'affaires avisée dans le commerce de la houille.



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G u s t a v e   E i f f e l



Né en 1832 à Dijon, il sort de l'École Centrale des Arts et Manufactures en 1855, l'année même de la première grande Exposition universelle tenue à Paris.

Après quelques années passées dans le Sud-Ouest de la France, où il surveille notamment les travaux de l'important pont de chemin de fer de Bordeaux, il s'installe à son compte en 1864 comme 'constructeur', c'est-à-dire comme entrepreneur spécialisé dans les charpentes métalliques.

Son exceptionnelle carrière de constructeur est jalonnée en 1876 par le viaduc de Porto sur le Douro, puis celui du Garabit en 1884, ainsi que par la gare de Pest en Hongrie, la coupole de l'observatoire de Nice et l'astucieuse structure de la Statue de la Liberté, avant de culminer en 1889 avec la Tour Eiffel.

Après la fin de sa carrière d'entrepreneur marquée par l'échec du canal de Panama, Eiffel va poursuivre une vie active, occupée par des recherches scientifiques expérimentales sur la météorologie, la radiotélégraphie et l'aérodynamique. Il meurt le 27 décembre 1923.
















La Tour Eiffel




Si maintenant 6 millions de visiteurs l'escaladent annuellement, ce chiffre est faible comparé au nombre de ceux qui l'on vue sans jamais y monter et de ceux qui la connaissent sans jamais l'avoir vue. Sa représentation schématique en fait un objet figé, une référence immuable. Or, contrairement à beaucoup d'édifices symboles du passé, elle vit, elle change et elle évolue.

Les plus spectaculaires de ses transformations sont aussi les plus superficielles : la couleur de sa peinture qui a changé 6 fois au cours de son histoire et les effets lumineux dont elle a été parée soit pour un jour, soit pour plus longtemps. Ainsi après différentes manières de l'illuminer, la dernière met en valeur sa structure interne depuis maintenant plus de 10 années.

Moins spectaculaires mais apparents sont les aménagements des plates-formes et les décors rapportés à l'édifice : les pavillons et constructions diverses du 1er et du 2e étages, les couvertures des galeries et abris contre les intempéries : embarcadères, débarcadères, promenoirs, etc., sans compter de nombreux locaux techniques et de service parsemant les étages ou les espaces au dessus ou au dessous de ceux-ci.


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Peuvent figurer aussi dans cette catégorie les moyens d'ascension et la construction ou le remplacement d'escalier d'ascenseurs : et de plates-formes dans la mesure où ces derniers n'interviennent pas dans l'équilibre de l'édifice.

Beaucoup moins visibles sont les modifications qui ont été opérées sur la structure primaire de l'édifice.

En effet, à différentes périodes, l'ossature même a évolué, soit au fur et à mesure de nouveaux besoins, soit pour renforcer des structures ayant souffert de dommages divers.



Gustave EIFFEL dans son ouvrage descriptif 'LA TOUR DE 300 METRES' donne des indications précises sur le résultat de ses calculs, sur les quantités employées et sur les détails de ses observations.


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Tous les documents datant de 1889 et 1900 en sont extraits ainsi que les données chiffrées.

En fait, pour atteindre ses quelques 300 mètres, la Tour est composée essentiellement de 2 éléments :

- une base, sorte de tabouret à un barreau, solide, reposant sur 4 piles liaisonnées et prolongées jusqu'à la plate-forme réduite que constitue le 2e étage,
- un pylône ancré fortement dessus.



La valeur de l'empattement est directement liée aux forces de renversement dues au vent.


Le diagramme des poids de la Figure 2 montre le rapport de l'utilisation de la matière aux différents niveaux en fonction du calcul schématisé dans les Figures 3 et 4. On y remarque la dégressivité de l'effet des forces dues au vent et le rapport obtenu à la base.
( Lire : Principe de la construction selon Gustave Eiffel )


C'est ce qui a donné la forme théorique de la Tour mais il restait à la construire.
La plus grand difficulté de son édification en a été la jonction des quatre piles à la hauteur du 1er étage.
En effet, avec les moyens de l'époque, la tache consistait à implanter, avec le plus de précision possible 4 massifs espacés de 80 mètres les uns les autres, à élever 4 piles biaises et à caler celles-ci à une altitude précise au millimètre près à une cinquantaine de mètres au dessus du sol.


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L'édification des piles, autostables, au dessus du 1er étage a posé moins de problèmes.
Quant au pylône, il a été réalisé avec moins de difficultés, hormis celles liées aux travaux de grande hauteur.

Le principe de cette structure fait apparaitre 2 parties où elle est plus sollicitée :
- la liaison horizontale du 1er étage (poutres de 7 mètres).
- la base du pylône.
Ces deux points sont développés plus loin.
Le matériau employé pour la structure est le fer puddlé et non l'acier.
La Tour a été assemblée au moyen d'un nombre restreint de sortes de pièces usinées, témoin en est la liste extraite du livre de Monsieur EIFFEL.


A cette liste doivent être ajoutées quelques pièces de fonte moulées dont les principales sont les 16 appuis des arbalétriers, en liaison entre la maçonnerie et la structure.




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